NdT : cet article a Ă©tĂ© Ă©crit en 1998 au Canada et reflĂšte donc les rĂ©alitĂ©s du lieu et de l’Ă©poque. Mais est-ce pour autant que certaines pratiques et comportements ne perdurent pas? Et en Europe n’y a-t-il pas des cas similaires? De nombreux patients tĂ©moignent en ce sens.
La psychiatrie doit rĂ©pondre Ă un impĂ©ratif social, celui de la santĂ© mentale et malheureusement, comme dĂ©crit dans l’article, des solutions naturelles sont occultĂ©es et parfois rĂ©primĂ©es ou dĂ©crĂ©dibilisĂ©es par l’establishment en tandem avec le lobby pharmaceutique. Ce qui lĂ©gitime (injustement) son rĂŽle dans la sociĂ©tĂ©, car elle s’impose ainsi comme l’unique instance pour la gestion des crises.
Cet article a pour but de conscientiser sur les crimes passĂ©s et prĂ©sents de l’industrie psychiatrique d’Ă©tat qui abuse de la place qu’elle a gagnĂ© de maniĂšre dĂ©loyale. L’auteur est un cĂ©lĂšbre survivant Canadien de la psychiatrie et activiste anti-psychiatrique depuis 24 ans au moment d’Ă©crire l’article. Il est dĂ©cĂ©dĂ© en 2021 Ă l’age de 91 ans.
« les dĂ©clarations pour certaines essentialistes sont propres Ă leur auteur »
par Don Weitz,
- Parce que les psychiatres causent souvent des dommages, des handicaps permanents, la mort – la mort du corps de l’esprit et de l’Ăąme.
- Parce que les psychiatres violent frĂ©quemment le serment d’Hippocrate qui ordonne Ă tous les mĂ©decins de « ne pas nuire d’abord ».
- Parce que les psychiatres traitent les gens avec condescendance et les déresponsabilisent, en particulier leurs patients.
- Parce que la psychiatrie n’est pas une science mĂ©dicale.
- Parce que la psychiatrie est du charlatanisme, une pseudo-science qui manque de tests diagnostiques indĂ©pendants, d’hypothĂšses vĂ©rifiables et de remĂšdes pour la « schizophrĂ©nie » et tous les autres types de prĂ©tendues « maladies mentales » ou « troubles mentaux ».
- Parce que les psychiatres ne peuvent pas prédire avec précision et fiabilité la dangerosité, la violence ou tout autre type de comportement humain, mais font pourtant de telles déclarations en tant que « témoins experts » et promeuvent avec les médias le mythe/stéréotype du « patient mental dangereux ».
- Parce que les psychiatres ont provoqué une épidémie mondiale de lésions cérébrales en promouvant et en prescrivant des traitements invalidants pour le cerveau tels que les neuroleptiques, les antidépresseurs, le lavage de cerveau par électrochocs et la psychochirurgie (lobotomie).
- Parce que les psychiatres fabriquent des centaines de « troubles mentaux » classĂ©s dans leur bible appelĂ©e « Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux » (un manuel moderne de chasse aux sorciĂšres) ; ces « troubles mentaux » et « symptĂŽmes » sont en fait des jugements moraux nĂ©gatifs, biaisĂ©s par la classe et la culture, pour des maniĂšres dissidentes de faire face aux problĂšmes personnels et des maniĂšres alternatives de percevoir, d’interprĂ©ter ou d’ĂȘtre dans le monde.
- Parce que les psychiatres, aveuglés par leur modÚle médical biaisé, pathologisent frauduleusement et qualifient les crises graves de la vie ou existentielles des gens de « symptÎmes » de « maladie mentale » ou de « trouble mental » tels que la « schizophrénie », le « trouble affectif bipolaire » et le « trouble de la personnalité ».
- Parce que les psychiatres aggravent cette fraude en affirmant Ă tort, sans preuve scientifique, que ces « troubles mentaux » sont causĂ©s par un « dĂ©sĂ©quilibre biochimique » dans le cerveau, des facteurs gĂ©nĂ©tiques ou des « prĂ©dispositions gĂ©nĂ©tiques », malgrĂ© le fait qu’il n’y a pas de facteurs gĂ©nĂ©tiques dans la « maladie mentale ».
- Parce que les psychiatres dĂ©sinforment frĂ©quemment leurs patients, leurs familles et le public en prĂ©tendant que les procĂ©dures de handicap cĂ©rĂ©bral telles que les neurotoxines (par exemple, les « mĂ©dicaments antipsychotiques » et les « antidĂ©presseurs »), le lavage de cerveau par Ă©lectrochocs (Ă©lectroconvulsivothĂ©rapie/« ECT »), la psychochirurgie (lobotomie) et d’autres procĂ©dures de modification du comportement et de contrĂŽle mental sont « sĂ»res, efficaces et salvatrices ». L’exact opposĂ© est tragiquement vrai.
- Parce que les psychiatres trompent ou mentent réguliÚrement aux patients, aux prisonniers, à leurs familles et au public.
- Parce que les psychiatres violent rĂ©guliĂšrement et volontairement le principe mĂ©dico-Ă©thique du « consentement Ă©clairĂ© » en dĂ©sinformant ou en n’informant pas leurs patients sur les nombreux effets toxiques, invalidants et souvent permanents des neuroleptiques tels que la perte de mĂ©moire, la dyskinĂ©sie tardive, la psychose tardive, le parkinsonisme, la dĂ©mence (tous signes de lĂ©sions cĂ©rĂ©brales) et la mort.
- Parce que les psychiatres menacent, intimident ou contraignent rĂ©guliĂšrement de nombreux patients – en particulier des femmes, des enfants, des personnes ĂągĂ©es et des prisonniers – Ă consentir Ă des « traitements » dangereux pour la santĂ© ou endommageant le cerveau, tels que les antidĂ©presseurs, les neuroleptiques, le lavage de cerveau par Ă©lectrochocs et les expĂ©riences Ă haut risque.
- Parce que les psychiatres omettent souvent d’informer pleinement les dĂ©tenus psychiatriques et les prisonniers des alternatives non mĂ©dicales sĂ»res et humaines existantes dans la communautĂ©, telles que les centres de crise contrĂŽlĂ©s par des survivants, les centres d’accueil, les groupes d’entraide ou de dĂ©fense, les rĂ©gimes, les massages, la mĂ©decine holistique, les logements sociaux abordables et les emplois.
- Parce que les psychiatres sont sexistes en stĂ©rĂ©otypant frĂ©quemment les femmes en crise comme Ă©tant « hystĂ©riques » ou « trop Ă©motives », en blĂąmant les femmes chaque fois qu’elles expriment de vraies plaintes et expriment avec assurance leurs sentiments et leurs Ă©motions, en prescrivant des doses massives de tranquillisants et d’antidĂ©presseurs Ă un nombre disproportionnĂ© de femmes et en agressant sexuellement des femmes dans leurs cabinets et institutions.
- Parce les psychiatres sont homophobes â lâAmerican Psychiatric Association (APA) a un jour qualifiĂ© lâhomosexualitĂ© de « maladie mentale » ou de « trouble mental » â et ont utilisĂ© des Ă©lectrochocs forcĂ©s sur des lesbiennes, essayant de les contraindre Ă adopter un style de vie hĂ©tĂ©rosexuel.
- Parce que les psychiatres sont Ăągistes en prescrivant des tranquillisants, des antidĂ©presseurs (« mĂ©dicaments ») et des lavages de cerveau par Ă©lectrochocs Ă un nombre disproportionnĂ© de personnes ĂągĂ©es â une forme de maltraitance des personnes ĂągĂ©es.
- Parce que les psychiatres sont racistes en incarcĂ©rant et en droguant de maniĂšre disproportionnĂ©e les personnes dâorigine africaine, les aborigĂšnes, les autres personnes de couleur et en les qualifiant de « psychotiques » ou de « schizophrĂšnes ».
- Parce que les psychiatres violent rĂ©guliĂšrement les droits civiques, les droits de lâhomme et les droits constitutionnels des personnes, par exemple en emprisonnant des innocents sans procĂšs ni audience publique (« internement involontaire ») et en les soumettant Ă des punitions ou des tortures cruelles et inhabituelles telles que l’administration forcĂ©e de drogues, le lavage de cerveau par Ă©lectrochocs, la psychochirurgie, l’isolement, les « contraintes chimiques » et les contraintes Ă 4 ou 5 points.
- Parce que les psychiatres ont orchestrĂ© le meurtre de masse de centaines de milliers de personnes vulnĂ©rables, dont des enfants handicapĂ©s, des personnes ĂągĂ©es et des patients psychiatriques pendant l’Holocauste dans l’Allemagne nazie, et ont « sĂ©lectionnĂ© » des centaines de milliers de prisonniers des camps de concentration pour la mort (programme « euthanasie T-4 ») – des faits historiques qui manquent toujours dans les manuels et les histoires de psychiatrie.
- Parce que les psychiatres ont volontairement participĂ© et administrĂ© des expĂ©riences de contrĂŽle mental (NdT : Projet Artichoke, Projet Bluebird, MK-Ultra…), aux Ătats-Unis et au Canada depuis le dĂ©but des annĂ©es 1950 – ses principales cibles ont Ă©tĂ© les patients pauvres, les femmes, les dissidents et les prisonniers.
- Parce que la psychiatrie, en particulier la psychiatrie institutionnelle et biologique, est basée sur les 3 F : la peur, (fear) la fraude et la force.
- Parce que la psychiatrie est une forme de contrĂŽle social ou de punition – pas de traitement.
- Parce que la psychiatrie, en particulier la psychiatrie institutionnelle et biologique, est fasciste – une menace directe pour la dĂ©mocratie, les droits de l’homme et la vie.
Les prĂȘtres et Ă©vĂȘques ont Ă©tĂ© remplacĂ© par les psychologues et les psychiatres. Avant on disait possĂ©dĂ© du dĂ©mon maintenant on dit schizophrĂšne. Dans un tribunal la parole dâun psychiatre a plus de poid quâune preuve directe mĂȘme. Les psychologues et les psychiatres ont orientĂ© ces disciplines vers lâacceptation de la pĂ©dophilie, vers lâabdication de la loi du plus fort. Comme Ils nâont aucune solution, aucun remĂšde tangible a offrir a ceux qui souffre de la violence psychique, physique et sexuel des autres ils ont adoptĂ©s la posture dâignorer la victime. Le mot mĂȘme de victime est banni de leur dictionnaire. La seule victime est le pauvre bourreau victime de la sociĂ©tĂ© qui le comprend mal, de sa famille qui la mal aimĂ©. Il nây a pas 36 facon de se prĂ©munir des pĂ©dophile et des personnes violentes câest de les expulser de la sociĂ©tĂ©, de les exiler. Rien nây personne ne les changera et les enfants comme les personnes qui nâont aucunement raison dâĂȘtre victime de violence gratuite ont droit de vivre dans une une sociĂ©tĂ© exempte de ces criminelles. Cependant, Il est plus quâavĂ©rĂ© que les psychologues et les psychiatres ont une fascination pour les pĂ©dophiles et les psycopathes/sociopathes quâil regarde davantage comme des objets dâĂ©tudes passionnant plutot que comme des dangers innhĂ©rents.
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