Quid de la notion de mal ?

Le mal est un concept central de toutes les spiritualités et les avis divergent à son sujet.

Certains courants spirituels anciens ou le new age le dĂ©crivent comme l’opposĂ© du bien, qu’il permet au bien de se rĂ©veler.

Néanmoins les plus lucides et conscients ont compris que le mal est une aberration qui amÚne des souffrances inutiles, de violences et des traumatismes difficilement résolvables.

Le thĂ©ologien chrĂ©tien franco-amĂ©ricain Henri Blocher dĂ©crit le mal, considĂ©rĂ© comme un concept thĂ©ologique, comme une « rĂ©alitĂ© injustifiable ». Dans le langage courant, le mal est « quelque chose » qui se produit dans l’expĂ©rience et qui ne devrait pas ĂȘtre.

Les gnostiques Ă©taient les premiers Ă  dĂ©noncer la vision monothĂ©iste Abrahamique car le mal n’a rien de divin et ne pouvait venir de lui.

À mon sens c’est l’ennemi du bien et ne cherche qu’Ă  le dĂ©truire lĂ  ou le bien cherche Ă  comprendre le mal. De lĂ  les abus des personnes sensibles par les pervers narcissiques.

Le mal est donc un non-sens qui n’a aucune utilitĂ© ou but si ce n’est qu’il faut l’Ă©viter Ă  tout prix et si nĂ©cĂ©ssaire l’annihiler. Ce qui sera difficile dans cette matrice oĂč les dĂ©mons ont et auront toujours l’ascendant un jour oĂč l’autre et dont la nature est vicieuse. C’est pour moi un signe qu’elle a Ă©tĂ© créé par un esprit malsain.

En dĂ©finitive, la seule utilitĂ© qu’elle aura eu est de nous conscientiser de la nĂ©cĂ©ssiter d’un univers sans mal car elle est incompatible avec les ĂȘtre divins que nous sommes et est une erreur cosmique Ă  effacer.

â˜Żïž L’opposĂ© de la bontĂ©, de l’amour et de la gentillesse sont l’indiffĂ©rence et l’apathie, pas la mĂ©chancetĂ© ou la haine

â˜Żïž L’opposĂ© de l’honnĂȘtetĂ© et de la vĂ©ritĂ© est l’erreur, pas la malhonnĂȘtĂ© ou le mensonge

â˜Żïž L’opposĂ© de la paix et de l’harmonie, c’est l’agitation pas le chaos ou la violence,

â˜Żïž L’opposĂ© de la beautĂ©, c’est l’inesthĂ©tique ou le dĂ©formĂ©, pas la laideur,

â˜Żïž Et l’opposĂ© du bien, c’est le vide ou le manque, pas le mal,

â†Ș On voit donc que le mal est une dĂ©formation malsaine de son opposĂ© positif, elle ne lui sert pas de complĂ©ment mais est une aberration qui amĂšne l’effroi et le dĂ©goĂ»t.

Comprendre ça amĂšne Ă  une libĂ©ration spirituelle nĂ©cĂ©ssaire pour corriger un max de choses dans la matrice et pourquoi pas la matrice elle-mĂȘme. Dans le mĂȘme registre, il est possible de vaincre l’injustice par la force et pas forcĂ©ment la violence.

Mon engouement Ă  vouloir combattre le mal ne me rend pas radical pour autant, Ă  mes 35 ans, j’ai su prendre conscience de plusieurs choses :

▫Certains font le mal pensant faire le bien

▫Certains ne sont pas conscients de faire le mal

▫Certains font le mal car sont forcĂ©es Ă  le faire

▫Certains sont des MK Ultra

▫Cetains sont possĂ©dĂ©s par une entitĂ©

Bref il faut ici aussi ne pas penser de maniĂšre binaire bien contre mal, c’est pourquoi il faut toujours essayer de neutraliser et corriger les malfaiteurs (avec amour et si nĂ©cessaire la force juste) dans la mesure du possible.

Dans les grandes crises, les « mauvaises » personnes sont souvent des faibles sous emprise, les vĂ©ritables criminels sont les maĂźtres qui « savent » ce qu’ils font comme l’a dit la dĂ©funte Claire SĂ©verac. Ils savent qu’ils font souffrir des innocents, ce qui est le plus grave des pĂ©chĂ©s.

En dĂ©finitive, la lutte contre le mal doit ĂȘtre rĂ©flĂ©chie et Ă©quilibrĂ©e, non pas barbaresque sinon nous risquons de devenir aussi mauvais que nos ennemis.

SVP méditez ces mots chers guerriers et guerriÚres de la vérité, nous devons faire honneur à la divinité en nous.

Özler ATALAY

PubliĂ© par Özler ATALAY

Chercheur et porteur de vérité

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