Compte rendu de ma mise en observation

Le 6 avril 2022, l’Etat Belge avec la complicité de mes parents m’a placé dans un centre de détention en psychiatrie, suite à un conflit où je fus victime d’agression de leur part, ils firent appel à la police pour y parvenir.                

Celle-ci a été actrice de duplicité dès le début, souffrant de pathologie à ma jambe, ils m’ont amadoués pour m’emmener à l’hôpital. Dans l’ambulance j’ai subi de la séquestration et des injections forcées de neuroleptiques avant de voir un quelconque médecin, le premier crime contre l’humanité, à l’encontre du code de Nuremberg et de la convention de Genève que je subis.

Arrivé à l’hôpital Notre-Dame de Charleroi, l’étau se resserra, le premier médecin auquel je fis affaire était une psychiatre qui fit fi de mes paroles au profit de ceux de mon père qui avança que j’étais paranoïaque d’affirmer que j’étais victime de cybertorture et que je ne prenais pas mon traitement, mensonge immonde!

Aux urgences, une infirmière voulait me faire un soit disant prélèvement dans le rectum qui fut en réalité une seconde injection de neuroleptiques, j’ai évité une blessure grave!

Transféré au centre St Bernard de La Louvière, on me fit faire un second test PCR que j’avais refusé, second crime contre l’humanité.

Après à peine 5 jours on me forca à faire une injection, l’entièreté de l’équipe de plus de 10 personnes arracha mon consentement en m’encerclant, ayant peur de me faire agresser, je me suis laisser injecter mais non sans volonté de revanche!

Parmi ses arguments est le fait que je passe « du coq à l’âne » chose normale pour un autiste asperger que je suis et là vient la première information cruciale : les psychiatres ne sont pas formés à la psychologie, les consultations avec ceux-ci se font de manière aléatoire et la communication interdisciplinaire est faible, ce qui laisse libre cours aux lobbys pharmaceutiques!

Venons-on maintenant aux mauvais traitements auxquels j’ai du faire avec d’autres patients.

Premierent, ma parole n’est pas prise en compte, tout n’est que « délire de persécution », si je me retrouve chez eux, c’esr que suis pathologique. Ainsi démarre une longue histoire de décrédibilisation.

Lors de ma première entrevue avec la juge de paix Virginie Bakolas, elle n’a même pas daigné noter le nom de mon médecin traitant qui ne m’a pas diagnostiqué schizophrène, une véritable obstruction à la justice! À la décision, elle a argumenté que je n’étais pas suivi par un médecin à Bruxelles alors que j’avais communiqué son nom et le nom de l’hôpital, faute grave de l’assistante psychiatre Camille De Weer également qui n’a pas demandé son dossier !

L’hypocrisie du personnel infirmier  était immonde, souriants, faisant de humour, le dos tourné, ils font des rapports fallacieux sur une soi-disant agressivité.

J’ai du faire face à des médecins méprisant qui ne respectent pas d’horaires fixes et dont la première question était au sujet de mes origines, ne savant pas faire de différence entre une hypo- et une hyper thyroïdie, ils ont tenté de me faire prendre un traitement hormonal dangereux.

Mais c’est en réalité l’équipe soigante qui est en partie le plus méprisant, infantilisant les patients et leur faisant des remarques désobligeantes. S’immiscant dans leur finances, les virements, services, troc, dons qui sont interdits et leur hiérarchie n’est même pas claire!

Pour ce qui est de la vie entre les patients, tout est mélangé : criminels, attardés mentaux, autistes asperger, hyperactifs, victimes de viols à peine écoutés. Les kleptomanes ne sont pas punis et les vols se répètent à l’infini. Les chambres sont fermées de jour pour forcer à les patients à socialiser, ce qui les force à dormir sur les fauteuils. Les chambres sont sans stores de jour, humiliant le patients!

J’ai rencontré énormément de patients psychiatrisés par leur famille et parents, témoignant d’une société sans amour, sans communication et sans volonté d’améliorer leurs relations avec une thérapie familiale.

Cette mise en observation s’est soldée par un maintien médicamenteux de deux ans, toujours dans le mépris de l’éthique et des codes internationaux.

En conclusion, la psychiatrie est un avant goût d’une société orwellienne où la dignité humaine et les libertés sont bafouées, son anéantissement ou une réforme radicale sera vitale.

Özler ATALAY YÜKSELOĞLU

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