Bonjour chers lecteurs et lectrices,
Je vous écrit cet exposé à l’heure où l’humanité toute entière est confrontée à une attaque sans précédent et où le dépassement de différends malsainement entretenus sera crucial pour non seulement la paix dans le monde mais aussi son secours.
Les relations entre le Nord et le Sud de la Belgique sont des exemples concrets de la mise en place de barrières ne servant pas les intérêts du peuple Belge sans distinction ethnique.
Commençons par l’histoire commune des Belges Flamands comme Wallons.
Une riche histoire commune
Si en 1830, un comité constitué de Wallons et de Flamands partisans du Libéralisme, Du Catholicisme et de la sécession avec les Pays-Bas a amené la création de la Belgique, les relations intra-Belges sont en realité millénaire.
Regardez ces cartes de l’Europe au IIe siècle ap. JC.

Nous y voyons que la Belgique et le sud des Pays-Bas étaient peuplés de Gallo-Romains, des communautés Germaniques y étaient installées comme l’attestent des documents historiques.
Une lignée commune est donc partagée, ce qui représente un camouflet aux nationalistes purs et durs du Nord comme du Sud.
Après les grandes invasions qui débuterent au IIIe siécle, les peuples Germaniques progressèrent et s’intermarrièrent avec les autochtones. Les Wallons allaient conserver leur dialecte grâce à la ligne fortifiée allant de Boulogne à Cologne.
Au fil des siècles, parfois le Français, parfois le Bas-Allemand allaient devenir la langue commerciale ou Lingua Franca (langue véhiculaire-internationale). Le Flamand s’imposa au 14e siècle.
À la bataille des Éperons d’Or en 1302 dans le cadre de la guerre de cent ans entre l’Angleterre et la France, les milices des communes Flamandes en lutte avec le comte de Flandre soutenu par la couronne Française étaient soutenues par le comte Gui de Namur.

A partir de 1384, un état Bourguignon naquit et mis en place le bilinguisme dans les affaires d’état.
Après la pleine indépendance succédant à la domination Hollandaise, Française et Espagnole, survint les mésententes propres à tout état-nation Jacobin : la question linguistique, la question politique (au sujet des autonomies) et la question idéologique.
Les Francophones furent séduits par le libéralisme et les Néerlandophones par la démocratie Chrétienne et ces derniers furent plus soucieux de l’héritage Catholique.
En 1840, en région Flamande,un désastre sanitaire proche du nôtre (parasites dans les champs de blé et fièvre typhoïde) provoqua pertes humaines et migrations de masse. L’industrialisation du Sud a également été moteur de migrations internes.
En 1970, la Belgique devint définitivement fédérale après une régionalisation linguistique en 1962.
À l’heure actuelle
De nos jours, nous voyons que comme pour plusieurs différends inter-communautaires ou internationaux, le monde politique monopolise la résolution de problèmes ou en crée de toutes pièces.
Prétextant des raisons économiques, il fait la pluie et le beau temps et semble avoir la mémoire courte. La montée de l’extrême droite et du séparatisme au Nord et de l’extrême gauche au Sud gangrènent la situation déjà délicate.
Propositions de solutions
Les solutions que je vais vous proposer sont simples et ont été de maintes fois énumérées auparavant par des personnes sensées.
1) Enseigner la langue de la contrepartie dès les primaires, ou du moins imposer un meilleur apprentissage de l’Anglais comme langue internationale.
2) Lutter contre les ideologies néphates et séparatistes. Trouver un terrain d’entente idéologique.
3) Améliorer les relations Nord-Sud en couvrant l’actualité réciproque avec traductions et sous-titres.
4) Faire visiter l’entièreté du Pays dès la scolarisaton des jeunes.
Conclusion
La profondeur historique est un allié inestimable dans la réparation de relations abîmées par des politiciens manquant de scrupules.
Des relations inter-communautaires revivifiées montreront le chemin pour de meilleures relations internationales.
Il reviendra très certainement au plus grand nombre d’entreprendre les actions nécessaires car il semble clair qu’elles ne viendront pas d’en haut.
Özler ATALAY YÜKSELOĞLU